PRESS RELEASE: (Mopti, Mali)- December, 7, 2016 – The International Development Law Organization (IDLO) held a meeting today to launch its program in Mali, aimed at strengthening the criminal justice chain in the north of the country. The program is being implemented in four regions of Northern Mali: Gao, Mopti, Segou, and Timbuktu.
Under the program, IDLO is piloting an innovative program model, the Problem-Driven Iterative Adaptation (PDIA), which is based on promoting local solutions to local problems. The PDIA’s bottom-up approach seeks to enable Malian stakeholders at the local, regional and national levels to take ownership over the program’s implementation and lead the institutional reform activities.
“IDLO’s new program model empowers Malians to identify needs and solutions to create an accessible criminal justice sector so that Malian institutions can deliver credible and effective justice to its citizens,” stated Erwin van der Borght, Director of Programs of IDLO in his remarks.
IDLO will work with the “Cadre de Concertation” (CdC) - a group composed of a broad range of criminal justice actors, traditional authorities and civil society representatives - to determine the program’s priorities at a local level and steer coordination through the regional level.
A representative of the CdC said that the program will “strengthen the connections in the justice chain, including police, courts and prisons to increase synergies between these horizontal links”.
The program will produce best practices with a view to encouraging the Malian Ministry of Justice to replicate methods on a national level. IDLO will work in partnership with the Ministry of Justice through a Memorandum of Understanding signed on December, 17, 2015 and will grant sub-grants to civil society organizations to implement some program activities.
The program will last up to five years and is funded by the Government of Netherlands.
L'IDLO lance un programme pour renforcer la chaîne pénale au Nord du Mali
COMMUNIQUE DE PRESSE: (MOPTI, Mali) - 7 décembre 2016 - L'Organisation Internationale de Droit du Développement (IDLO) a tenu aujourd'hui une rencontre pour lancer son programme au Mali, qui vise à renforcer la chaîne pénale dans le nord du pays. Le programme est mis en œuvre dans quatre régions du Nord du Mali: Gao, Mopti, Ségou et Tombouctou.
Dans le cadre du programme, l'IDLO adoptera une approche novatrice, le Problem Driven Itérative Adaptation (PDIA), qui repose sur la promotion de solutions locales aux problèmes locaux. La démarche ascendante du PDIA permettra aux parties prenantes maliennes aux niveaux local, régional et national de s’approprier de la mise en œuvre du programme et de mener les activités de réforme institutionnelle.
« Le nouveau modèle de programme de l’IDLO permet aux Maliens d'identifier les besoins et les solutions pour créer un système de justice pénale accessible afin que les institutions maliennes puissent rendre justice à leurs citoyens de manière crédible et efficace », a déclaré Erwin van der Borght, directeur des programmes de l’IDLO.
L'IDLO travaillera avec le Cadre de Concertation (CdC) - un groupe de coordination composé d'un large éventail d'acteurs de la justice pénale, y compris les autorités traditionnelles, et des organisations de la société civile, qui détermine les priorités au niveau local, décide de l'allocation des ressources aux microprojets et peut les orienter par la coordination au niveau régional.
Un représentant du CdC a déclaré que le programme «renforcera les liens horizontaux dans la chaîne de justice incluant la police, les tribunaux et les prisons, afin d'accroître les synergies».
Le programme produira les meilleures pratiques en vue d'encourager le Ministère malien de la justice à reproduire les méthodes au niveau national. L’IDLO travaillera en partenariat avec le Ministère de la Justice au moyen d'un Accord de Partenariat signé le 17 décembre 2015 et accordera des subventions aux organisations de la société civile pour la mise en œuvre de certaines activités de programme.
Le programme durera près de cinq ans et est financé par le Gouvernement néerlandais.